Actualités de KW RÉVOLUTION

Investir dans l’immobilier locatif est-il encore rentable ?

Encadrement des loyers dans les grandes agglomérations, retrait progressif des passoires thermiques du marché locatif, fin du dispositif Pinel, les contraintes qui pèsent sur les bailleurs pourraient en pousser plus d’un à jeter l’éponge. Le jeu en vaut pourtant la chandelle, à condition de faire les bons choix. La demande locative n’a jamais été aussi élevée, les prix de l’immobilier ont baissé et les loyers ont augmenté. L’idéal est d’investir en périphérie des grandes agglomérations pour profiter de leur dynamisme en évitant les contraintes liées à l’encadrement des loyers. Dans le neuf, c’est le moment d’investir pour bénéficier de rabais importants octroyés par les promoteurs tout en tirant parti du Pinel avant sa suppression le 31 décembre 2024.Source : Superimmo présente la revue N°235 du 4 octobre 2024 & Le monde

Crédit immobilier : Encore des baisses de taux et des taux d’usure désormais plus faibles sur les durées longues !

Après des baisses de taux de crédit en septembre, cette tendance se poursuit en octobre. Dans ce contexte, les emprunteurs sont de retour et bénéficient de taux d’usure en repli et désormais plus faibles sur les durées longues !Après un mois de septembre marqué par d’importantes baisses de taux sur tous les barèmes, le mouvement se poursuit en octobre mais de façons plus modéré. La plupart des barèmes reçus sont en baisse de 0,10 à 0,20 point.Des taux compris entre 3,33 et 3,43 % sur 20 ansUne banque nationale qui avait déjà baissé ses taux de 0,30 point en septembre les a baissés à nouveau de 0,15 point, avec des taux désormais compris entre 3,33 et 3,43 % sur 20 ans, soit un retour à leur niveau d’avril 2023.« Les taux sont désormais de retour à leur niveau d’il y a 18 mois avec des baisses de taux qui se sont accélérées depuis le début de l’été, et notamment en septembre, témoignant de la volonté des banques de bien terminer l’année. Cette tendance se confirme en octobre car les demandes de prêts réalisées ce mois-ci seront les dernières comptabilisées dans la production de crédit 2024. Nous sommes actuellement dans la dernière ligne droite pour les banques pour capter de nouveaux clients ! », explique Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer.Les taux moyens en octobre sont à nouveau en baisse de 0,10 point à 3,30 % sur 15 ans, 3,50 % sur 20 ans et 3,70 % sur 25 ans, mais les taux les plus bas négociés atteignent 3,1 % sur 15 ans, 3,2 % sur 20 ans et 3,3 % sur 25 ans.Sous l’effet notamment des baisses de taux, les demandes de crédit chez Vousfinancer ressortent en hausse de 20 % en septembre par rapport à septembre 2023.Pour en savoir plus : Mysweetimmo

Le poids de la taxe foncière dans le budget des acheteurs

Le montant de la taxe foncière a encore augmenté en 2024. Les plus fortes hausses s’observent à Nice (+19,2 %), à Saint-Étienne (+15 %) et à Annecy (+14,1 %). Cet impôt local représente un coût supplémentaire dont de nombreux acquéreurs tiennent compte avant de signer. Le poids de la taxe foncière dans le budget de l’acheteur est plus élevé dans les communes où les prix sont les moins chers. À Saint-Étienne, où le mètre carré se négocie aux alentours de 1376 euros, cet impôt représente environ deux mois de crédit supplémentaire par an. Dans certaines communes, l’explosion de la taxe foncière commence à faire fuir les acheteurs. C’est le cas à Lisieux dans le Calvados où elle s’est envolée de 29 % en deux ans.Source : Superimmo - Revue de l'immo N°233 du 20 septembre 2024

Assurer son logement coûte de plus en plus cher

En 2023, l’assurance habitation coûtait en moyenne 227 euros. En 2024, il faut débourser 16 euros de plus, soit 243 euros. Et en 2025 ? Une chose est certaine, elle augmentera encore. Ces dernières années, la France n’a pas été épargnée par dame Nature. Inondations, tempêtes, sécheresses… Les phénomènes météorologiques se sont multipliés, alourdissant la facture des assureurs qui le répercutent sur le coût des assurances habitation. Toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. C’est en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’assurer son logement coûte le plus cher (280 euros en moyenne). La Bretagne est la région la moins chère, avec une assurance habitation s’élevant à 198 euros en moyenne.Source : Superimmo présente la revue de l'immo N°232 du 13 septembre 2024 - Capital.fr

Crédit immobilier : Rebond spectaculaire du montant des prêts octroyés

Les nouveaux crédits immobiliers ont rebondi en juillet à leur plus haut niveau depuis plus d’un an, selon des données publiées vendredi par la Banque de France, alors que les taux d’intérêt poursuivent leur décrue.Le montant total des nouveaux crédits à l’habitat hors renégociations signés en juillet s’est élevé à 11,3 milliards d’euros, contre 8,6 milliards en juin et 8,1 milliards en mai selon les données de la Banque de France.Ce chiffre n’a pas dépassé 10 milliards d’euros depuis juillet 2023, et il faut remonter à mai 2023 (12,1 milliards) pour un niveau supérieur.Le rebond intervient après le pire semestre depuis dix ans pour le crédit immobilier, dans un marché où les acheteurs, coincés entre les taux toujours élevés et les prix qui ne baissent pas ou peu, se font rares.Léger recul des taux d’intérêt pour les emprunteurs en juilletLe taux d’intérêt moyen (hors frais et assurance) de ces nouveaux prêts s’est établi à 3,64% en juillet contre 3,70% en juin et a baissé de 0,53 point depuis le plus haut atteint en janvier 2024, précise la Banque de France.Le prix du crédit est encore largement supérieur aux 1,8% de début 2022.« On avait vu un retournement de tendance depuis la fin du premier trimestre » avec un rebond « en dents de scie » depuis avril, a souligné Marie-Laure Barut-Etherington, directrice générale adjointe chargée des statistiques à la Banque de France.« Le contexte est clairement devenu plus favorable pour les emprunteurs » avec, notamment, « une baisse du coût du crédit qui s’est amorcée en début d’année » dans le sillage de la baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne et des offres commerciales des banques, a-t-elle précisé. « La poursuite de la baisse est éventuellement évidemment conditionnée à ce que fera la BCE"Vers un ralentissement des crédits à l’automne ?D’autant plus que, comme les statistiques de juillet reflètent les crédits signés ce mois mais négociés avant l’été, un ralentissement estival – période traditionnellement calme pour les transactions immobilières – n’est pas exclu et pourrait se voir dans les chiffres d’automne, a indiqué Mme Barut-Etherington.Mais le contexte favorable « n’a pas changé depuis mai-juin« , a-t-elle ajouté.« Dès début 2024, les établissements bancaires ont voulu redynamiser un marché des crédits immobiliers qui s’enfonçait dans la récession« , a également commenté jeudi l’Observatoire Crédit Logement/CSA.« Il semblerait que le pire soit derrière nous, à la fois en termes d’activité mais aussi de prix« , a aussi soutenu mardi Thomas Lefebvre, vice-président scientifique du groupe SeLoger-Meilleurs Agents.Source : Mysweetimmo

BCE : Le gouverneur de la Banque de France plaide pour une nouvelle baisse des taux en septembre

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, juge « juste et sage » une nouvelle baisse des taux de la BCE en septembre 2024 pour stabiliser l’économie européenne.Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a estimé vendredi dans une interview au magazine Le Point qu’une nouvelle baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) en septembre, après celle de juin, serait « juste et sage« .S’exprimant à la suite de la publication de données montrant un passage de l’inflation française et allemande sous la cible de 2% visée par la BCE, le responsable juge que « nous ne sommes pas encore durablement à notre objectif de 2% d’inflation, mais nous y serons très probablement au premier semestre de l’année prochaine pour la France et au second semestre pour la zone euro".L’inflation sous contrôle : vers une nouvelle baisse des taux ?Alors que l’inflation a ralenti à 2,2% sur un an en août dans la zone euro, le prochain conseil des gouverneurs de la BCE doit se tenir le 12 septembre.« Si l’on attendait d’être effectivement à 2% pour baisser les taux, nous agirions trop tard« , avance François Villeroy de Galhau, qui rappelle au magazine français que les hausses ou baisses de taux mettent toujours un certain temps avant de se traduire dans l’économie réelle.Pour endiguer l’inflation, la BCE avait augmenté les coûts d’emprunt à un rythme sans précédent à partir de juillet 2022.Le 6 juin, elle a abaissé ses taux directeurs, offrant un léger bol d’air pour apaiser les tensions sur le crédit immobilier et les prêts aux entreprises qui freinent la croissance économique. Servant de référence, le taux sur les dépôts qui s’affichait à 4%, son plus haut atteint en septembre dernier, a ainsi été ramené à 3,75%.Une économie européenne en transition : les défis de la croissanceLors de la réunion suivante en juillet, la BCE a en revanche laissé inchangés ses taux directeurs.Comparant les économies européenne et américaine dans son interview au Point, François Villeroy de Galhau souligne que l’inflation décroît plus rapidement sur le Vieux Continent, mais que la croissance y est également moins dynamique qu’aux Etats-Unis.« La balance des risques est donc encore plus à surveiller en Europe. Notre conseil des gouverneurs du 12 septembre devra à mon sens agir en conséquence: il serait juste et sage d’y décider une nouvelle baisse de taux« , affirme le gouverneur.Un peu plus tôt dans la journée, sa collègue Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, avait appelé l’institution à assouplir « progressivement et prudemment » sa politique monétaire, dans un discours en Estonie.Source : MySweetImmo

Copropriété : le cumul des aides MaPrimeRénov’ et de l’éco-PTZ peut atteindre 50 000 euros

Les copropriétés peuvent désormais solliciter un éco-prêt à taux zéro, en plus d’une subvention MaPrimeRénov’, afin de financer des travaux de rénovation énergétique.C’est une évolution qui devrait faciliter les travaux de rénovation énergétique dans les copropriétés. Depuis le 1er avril dernier, une mesure de simplification adoptée en loi de finances pour 2024 permet aux copropriétés de cumuler les aides MaPrimeRénov’ avec un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), pour financer des travaux. Un décret paru au Journal officiel samedi 20 juillet précise les conditions dans lesquelles les copropriétaires peuvent profiter de ces deux aides simultanément.Pour rappel, depuis 2020, les copropriétés ont la possibilité de solliciter une prime versée par l’Etat pour réaliser des travaux de rénovation énergétique dans les parties communes des bâtiments, dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’ Copropriété. Elle permet de financer 30% à 40% du coût total des travaux. Ces aides MaPrimeRénov’ peuvent dépasser plusieurs centaines de milliers d’euros, même dans le scénario de rénovation globale le moins ambitieux, selon les simulations réalisées par notre partenaire Hellio, spécialiste de la rénovation énergétique.Le remboursement de l’éco-PTZ avec les charges de coproAfin de réduire le reste à charge pour les occupants, les syndicats de copropriété ont aussi la possibilité de souscrire un éco-prêt à taux zéro, dont les caractéristiques sont détaillées par le décret du 20 juillet. Le montant maximum de ce prêt sans intérêt octroyé par l’Etat pour financer des travaux de rénovation énergétique atteint 25 000 euros. Cet éco-PTZ, qui a été prolongé par le gouvernement jusqu’en 2027, est ensuite remboursé avec les charges de copropriété.>> Notre service - Rénovation énergétique : calculez le montant de vos aides (MaPrimeRénov’, CEE…) et trouvez le bon artisan pour vos travauxEn cumulant la subvention MaPrimeRénov et l’éco-prêt à taux zéro, les copropriétés peuvent ainsi obtenir un financement pouvant aller jusqu'à 50 000 euros par logement pour réaliser des travaux de rénovation énergétique, détaille par ailleurs le décret. «C’est une très bonne nouvelle pour les copropriétés, qui vont pouvoir bénéficier de financements conséquents pour engager des travaux de rénovation», se réjouit Romain Ryon, directeur des affaires publiques et de la communication corporate chez Effy, entreprise spécialisée dans la rénovation énergétique.Source : CAPITAL

Peindre son toit en blanc permet de réduire la chaleur jusqu’à deux degrés

Cette technique, utilisée dans plusieurs villes, serait plus efficace que les panneaux solaires ou la végétalisation selon deux études récentes.Repeindre les toits ou l’immeuble en entier en blanc est souvent présenté comme un remède efficace contre les canicules urbaines. Deux études récentes viennent confirmer l’effet bénéfique de cette solution, qui pourrait réduire la température environnante jusqu’à 2 degrés. La première, réalisée par des scientifiques de l’University College de Londres, a été menée sur la métropole du Grand Londres à partir des données de l’été 2018, le plus chaud jamais enregistré dans la capitale britannique.Elle montre que «s’ils étaient mis en place à grande échelle un peu partout dans Londres», les toits rafraîchissants peints en blanc ou en matière réfléchissante (aussi appelés «cool roofs»), peuvent «réduire la température extérieure dans la ville en moyenne de 1,2 degré et jusqu’à deux degrés dans certains endroits». «En renvoyant la chaleur plutôt qu’en l’absorbant, les cool roofs ont le double avantage de réduire la température non seulement dans l’environnement urbain extérieur mais aussi l’intérieur des bâtiments», souligne l’étude.Les panneaux solaires, qui placés sur les toits créent de l’ombre et au sol absorbent le rayonnement solaire, ou la végétalisation des rues, malgré leurs bienfaits pour le drainage des intempéries ou la biodiversité, ne permettrait de faire baisser le thermomètre que de 0,3 degré en moyenne, selon les auteurs de l’étude. Enfin la climatisation, en transférant la chaleur de l’intérieur des bâtiments vers l’extérieur, réchaufferait la ville dans son ensemble de 0,15 degré, mais jusqu’à +1 degré dans le centre de Londres, contribuant à la formation d’îlots de chaleur.Test réussi à Grenoble mais pas à LyonUne autre étude datant de mars, menée cette fois en conditions réelles dans un quartier de Singapour dont les toits mais aussi les murs et les revêtements de chaussée avaient été repeints en blanc, a montré que la température globale pouvait être réduite jusqu’à 2 degrés dans l’après-midi, et que le confort thermique ressenti par les passants était amélioré de jusqu’à 1,5 degré. Cela est dû à l’«effet albedo», selon lequel plus une surface est claire plus elle renvoie la lumière, et donc la chaleur. Un toit en thermoplastique blanc, par exemple, peut réfléchir 80% des rayons du soleil.Ces méthodes, préconisées par le Giec et déjà pratiquées dans plusieurs pays méditerranéens, comme la Grèce, sont expérimentées dans différentes villes de pays autrefois tempérés mais subissant de plus en plus régulièrement des canicules. Des villes entièrement blanches seraient-elles alors la solution face à la chaleur? Le bilan est mitigé. Ainsi, à Los Angeles, qui avait repeint en 2017 une partie de ses trottoirs en blanc, les passants s’étaient plaints d’une sensation de touffeur plus importante - la chaleur n’étant atténuée qu’au niveau du sol et pas à hauteur d’homme -, et de l’effet éblouissant du blanc. Lyon a elle aussi mis un terme en août à un test de deux ans de revêtement blanc dans la rue, jugeant celui-ci trop cher et trop salissant.À l’inverse, quand elle est utilisée uniquement sur les toits des bâtiments, l’expérience s’avère concluante. À Grenoble, après avoir repeint en blanc la Bifurk, une salle associative, la ville s’enthousiasme des résultats, -4 degrés selon une étude indépendante. À Tremblay-en-France (93), le gymnase Jean-Guimier, qui va servir de centre d’entraînement pour les JO de Paris-2024, a gagné 5 degrés de fraîcheur après avoir rendu son toit immaculé.Source : Immobilier le FIGARO

Un DPE plus équitable avec les petites surfaces

Environ 140 000 logements de petite taille viennent de sortir du statut de passoire thermique. Publiées dans un arrêté en avril, les modifications du mode de calcul du DPE pour les biens immobiliers de moins de 40 m2 étaient en effet applicables à partir de ce 1er juillet. Cette révision des méthodes de calcul est un véritable soulagement pour les propriétaires louant des studios ou des appartements de petite superficie. Ils ne devront plus passer par la case travaux pour pouvoir continuer à louer après le 1er janvier 2025, date à laquelle les biens immobiliers classés G seront évincés du marché locatif.Source : Superimmo

Les taux continuent de baisser en juillet

La chute des taux se poursuit, malgré le contexte politique. Les barèmes envoyés par les courtiers restent majoritairement orientés à la baisse. Les emprunteurs bénéficient actuellement d’un taux moyen de 3,50 % sur 15 ans, 3,70 % sur 20 ans et 3,90 % sur 25 ans. Pour reconquérir les clients, les banques lâchent du lest, acceptant plus facilement la délégation de l’assurance emprunteur, la négociation des taux… Elles veulent prêter, quitte à rogner sur leurs marges. Combien de temps pourront-elles le faire ? Tous les yeux sont rivés sur le taux d’emprunt français (OAT) qui sert de repère au taux du crédit. Depuis début juin, ce dernier a peu bougé, passant de 3 % à 3,30 %. En cas d’envolée, il pourrait entrainer les taux immobiliers dans son sillage.Source : Superimmo

Le dispositif Denormandie prolongé et étendu

Le dispositif Denormandie permet au particulier qui achète un logement à rénover dans un quartier ancien dégradé pour le mettre en location de bénéficier d’une réduction d’impôts. La condition ? Réaliser des travaux pour un montant correspondant à minimum 25 % du coût total du bien immobilier. Dans le cadre de la loi relative à la rénovation de l’habitat dégradé, ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. Son champ d’application a également été étendu aux copropriétés en grande difficulté financière. Pour être éligibles, ces dernières doivent faire l’objet d’une procédure judiciaire d’administration provisoire ou être incluses dans le périmètre d’une opération de requalification des copropriétés dégradées.Source : Superimmo

Les diagnostiqueurs véreux se multiplient

Pour de nombreux bailleurs, le diagnostic de performance énergétique (DPE) représente un enjeu financier majeur. Une véritable aubaine pour les escrocs ! Formés gratuitement en quelques jours, ils trouvent clients auprès de ceux qui préfèrent contourner la loi plutôt que de vendre, rénover ou renoncer à leurs loyers quand la meilleure isolation du monde ne suffirait pas à obtenir une note suffisante. Décrocher un E à la place d’un G pour son logement est devenu un jeu d’enfant. Vous avez l’intention d’acheter ou de louer un bien immobilier ? Vérifiez scrupuleusement le DPE avant de signer le contrat : numéro de Siren de l’entreprise, présence d’un numéro d’enregistrement à l’Ademe et d’un QR code, etcSource : Superimmo

LE NOUVEAU PRÊT À TAUX ZÉRO PROLONGÉ JUSQU’EN 2027

6 millions de foyers supplémentaires éligibles au nouveau PTZ 2024 !Des conditions d'accès assouplies et une revalorisation des barèmes de revenus pour l'éligibilité par :L'augmentation de la part finançable (de 40% auparavant à 50% en 2024)L'augmentation du plafond de revenusCréation d'une 4ème tranche de revenusPrivilège donné aux logements collectifs neufsLe Prêt à taux zéro (PTZ) offre de nombreux avantages pour acheter sa résidence principale. Il permet de réduire le coût total du crédit, et d'augmenter la capacité de financement des ménages.Êtes-vous ÉLIGIBLE au PTZ ?➡️ Contactez-nous au 04 28 70 49 47 afin que l'on vous mette en relation avec notre collaboratrice chargée de la cellule courtage, Madame Marine ROSAIN ✅

REDDDAY 2024 BY KW REVOLUTION

JEUDI 16 MAI 2024Le REDDAY 2024 a été une magnifique journée de solidarité en soutien à la SPA du Dauphiné de Saint-Martin-d'Uriage. Cet événement a permis de récolter une grande quantité de denrées alimentaires, offrant ainsi un soutien précieux et une attention particulière aux animaux de la SPAD. Nous avons eu la chance de rencontrer de nombreuses personnes avec qui nous avons pu échanger tout au long de la journée dans les différents points de collecte. Toutes ces personnes ont été généreuses de leur temps et de leurs dons.Pour cette année, nous avons été plus d'une quarantaine de personnes KW et invités extérieurs mobilisés pour cette journée précieuse chez KW, illustrant l'esprit communautaire.Nous tenons à remercier les différents points de collecte qui ont accepté de nous recevoir pour cette journée emblématique :  Villa Verde Comboire, Botanic Montbonnot, GammVert Villard-Bonnot, MaxiZoo Saint-Martin-d'Hères.➡️ LE PROCHAIN REDDAY AURA LIEU EN : MAI 2025.

La BCE réduit ses taux pour la première fois depuis cinq ans

Le 6 juin, la BCE a abaissé ses taux directeurs de 4 % à 3,75 %, mettant fin à une période de resserrement monétaire sans précédent. En un an, de juillet 2022 à septembre 2023, la BCE avait augmenté ses taux dix fois pour lutter contre l'inflation, passant de -0,5 % à 4 %. Cette baisse de taux, attendue depuis plusieurs semaines, marque un tournant vers une politique monétaire moins restrictive. L'inflation, qui avait dépassé les 10 % fin 2022, se rapproche désormais de l'objectif de 2 %.Source : Superimmo, revue de l'immo N°223 du 7 juin 2024

Où fera-t-il bon vivre en 2050 ?

Vous l’avez peut-être constaté ces dernières semaines : il peut faire très chaud en France. Les canicules sont de plus en plus fréquentes dans l’Hexagone. Et les inondations aussi ! Conséquence directe du réchauffement climatique, ces phénomènes risquent de prendre de l’ampleur au cours des prochaines décennies. Pour éviter d’avoir les pieds dans l’eau ou d’étouffer en été, certains, plus particulièrement les jeunes, n’hésitent pas à revoir leur projet immobilier en évitant les localités les plus menacées par ces évènements climatiques. Pour garder les pieds au sec, mieux vaut ne pas poser ses valises le long du littoral. L’érosion côtière risque d’être un véritable fléau pour des villes comme Dieppe, Saint-Brieuc, Lannion, Quiberon, La Baule, La Rochelle, etc. Pour échapper aux montées des températures et aux pics de pollution élevés, fuyez les grandes villes et privilégiez la campagne. Dans quelle partie de l’Hexagone élire domicile à long terme ? L’Agence européenne de l’environnement (AEE) a réalisé des cartes prospectives des endroits où il fera bon vivre en 2050. Cinq régions sortent du lot : la Bretagne, la Normandie, les Yvelines, la Côte d’Azur et la Bourgogne.Source : Superimmo - revue de l'immo N°189 du 21 juillet 2023

Comment adapter le logement au vieillissement ?

Sécuriser la maison pour éviter les chutes grâce à de simples aménagementsUn câble qui dépasse et Patatra, vous voilà les 4 fers en l’air ! À 70 printemps, on tombe beaucoup plus souvent qu’à 20 ans. En cause ? La vue qui faiblit, ainsi que les réflexes et les capacités motrices qui ne sont plus les mêmes. Les conséquences peuvent être beaucoup plus importantes, à tel point que les chutes représentent un vrai danger au quotidien. Selon Améli, une personne sur trois de plus de 65 ans tombe au moins une fois par an. Pour ne pas vous retrouver dans le plâtre ou sur un lit d’hôpital tous les mois, anticipez ! Dès 65 ans, il est recommandé d’adapter son intérieur. Rassurez-vous, on ne parle pas de gros chantier ni de travaux coûteux. Il s’agit de simples aménagements pour sécuriser votre domicile et éviter les chutes.La première pièce sur laquelle se concentrer est certainement la salle de bains. Lorsque le sol est jonché d’eau, elle devient le lieu de tous les dangers. Pour éviter les glissades, installez un revêtement antidérapant au fond de votre baignoire ou de votre douche. Prévoyez-en un également pour la sortie de bain ou de douche.Autre lieu dangereux : l’escalier ! Pour sécuriser les montées et les descentes, équipez-le d’une barre d’appui. Vous pouvez également fixer des bandelettes antidérapantes sur le bord des marches pour les signaler et éviter de trébucher. Votre vue faiblit ? Misez sur des bandelettes colorées. C’est moins esthétique, mais votre sécurité est la priorité. Pour améliorer la visibilité des points stratégiques de votre habitation, jouez sur les contrastes de couleurs. Vous pouvez également utiliser cette astuce pour rendre vos interrupteurs plus visibles. Pour repérer vos interrupteurs facilement durant la nuit, le papier collant phosphorescent est votre meilleur allié. N’hésitez pas à multiplier les lampes, lampadaires et plafonniers. L’objectif ? Ne plus laisser une seule zone d’ombre dans votre logement.Éclairer c’est bien, désencombrer c’est encore mieux ! Il est temps de faire un grand tri parmi les objets que vous avez accumulés durant toutes ces années. Ce grand vase de Chine que vous manquez de renverser à chaque passage serait probablement mieux ailleurs. Désencombrez l’espace au maximum, en vous concentrant sur les lieux de passage. Retirez les plantes, les meubles bas, les bibelots… Fixez les câbles et fils électriques au mur ou utilisez des range-fils. Méfiez-vous également des bords surélevés. L’idéal est de remplacer tous les tapis par une version antidérapante. Votre dernier ennemi, c’est le sol lui-même. Faites réparer toutes les irrégularités, et n’hésitez pas à changer le revêtement d’une pièce s’il est trop glissant. Vous ne souhaitez pas vous débarrasser de votre beau parquet ? C’est compréhensible ! Dans ce cas, optez pour des chaussons avec semelles antidérapantes.Aménager le logement pour l’adapter à la perte de mobilitéFini la course au combiné ! Si à 20 ans vous étiez un grand sprinteur, ce n’est certainement plus le cas. Pour ne pas devoir courir quand le téléphone sonne – et risquer une chute !, faites installer plusieurs postes dans la maison afin de pouvoir répondre depuis l’endroit où vous vous trouvez.Avec l’âge, il devient également difficile de se baisser et se relever. La solution ? Tout rehausser : placez de nouveaux pieds à votre lit pour augmenter sa hauteur et pouvoir vous lever plus facilement, installez un rehausseur de toilettes pour les surélever de 10 à 15 cm, et misez sur les fauteuils hauts au dossier droit.Pour les placards, c’est la règle inverse ! Plus ils sont bas, mieux c’est. Pour éviter de prendre des risques inutiles, rangez les affaires essentielles à portée de main. L’espace de stockage n’est pas suffisant ? Réaménagez la pièce en installant des placards bas. Vous ne devrez pas attendre qu’une tierce personne passe à votre domicile pour vous aider à attraper cette boîte de biscuits qui vous fait de l’œil, et surtout, vous ne serez pas tenté de prendre des risques inutiles en montant sur un escabeau, une chaise ou un tabouret pour l’atteindre..Vous avez l’habitude de vous aider du porte-serviettes pour vous relever plus facilement des toilettes ? Mauvaise idée ! Si vous vous appuyez de tout votre poids, l’objet risque de céder à un moment ou un autre. Oubliez les systèmes D et misez sur des solutions fiables et robustes. Il existe des rampes et barres d’appui spécialement conçues pour cet usage. Installez-les aux endroits stratégiques (lit, toilettes, baignoire…) en veillant à ce qu’elles soient bien fixées.Et la baignoire, quand faut-il la remplacer ? Dans un premier temps, vous pouvez installer un marchepied pour y rentrer plus facilement. On ne badine pas avec la sécurité ! Si vous avez l’impression de risquer votre vie à chaque fois que vous enjambez le rebord, c’est le signe qu’il est - grand - temps de remplacer la baignoire par une douche à l’italienne. Pour vous doucher confortablement et en toute sécurité, vous pouvez y installer un siège. Oubliez la chaise en plastique de votre terrasse ou jardin ! Il existe des assises adaptées, beaucoup plus stables, à fixer au mur de la douche.Lorsque la perte de mobilité devient plus importante, il peut être nécessaire d’envisager des travaux plus conséquents afin de rapprocher les sanitaires de votre espace de vie. Si votre chambre est à l’étage, deux options s’offrent à vous : faire installer un monte-escaliers ou aménager une chambre à coucher au rez-de-chaussée. Si vous devez un jour vous déplacer en fauteuil roulant, il faudra également prévoir d’autres travaux : agrandissement des portes, installation d’une rampe d’accès…Utiliser la domotique pour faire rimer confort et sécuritéPour améliorer votre confort au quotidien, pensez également à la domotique. Fini de lever les volets manuellement, un à un. Vous pouvez les ouvrir et les fermer simplement en appuyant sur le bouton d’une télécommande. Même chose pour le portail de votre habitation, si elle en possède un. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! Aujourd’hui, tout peut se gérer à distance grâce à la domotique, de vos équipements au chauffage en passant par l’éclairage.Pour éviter les chutes, associez un système d’éclairage connecté à un détecteur de présence. L’éclairage se déclenche lors de votre passage, de façon autonome. C’est un peu plus cher que de coller du papier phosphorescent autour de vos interrupteurs, mais vous gagnez en confort et en sécurité.Vous pouvez également changer vos radiateurs pour des modèles dernière génération avec thermostat connecté. Grâce aux réglages automatiques, vos pièces sont toujours chauffées à la bonne température, selon vos préférences. Vous pouvez programmer les heures de chauffe, pour chaque pièce. Outre un confort indéniable – avec l’âge, on devient plus frileux, ce système contribue à vous faire réaliser des économies d’énergie.Améliorer l’étiquette énergétique de la maisonPour faire des économies sur votre facture de chauffage et améliorer votre confort, pensez aussi aux travaux de rénovation. Si votre maison est une passoire thermique, le jeu en vaut la chandelle. Vous êtes plus souvent à la maison et vous bougez moins qu’avant. Alors mieux vaut disposer de tout le confort possible.Même si leur coût peut sembler élevé, la pose d’un système de chauffage moderne et l’isolation de la maison peuvent vous faire réaliser des économies importantes sur le long terme. L’isolation vous permettra de rester au chaud pendant l’hiver, et au frais pendant l’été. Un avantage non négligeable en période de canicule.Les aides pour financer les travaux de maintien à domicile des seniorsRemplacer la baignoire, installer un monte-escalier, déplacer les sanitaires… Les travaux s’accumulent et la facture peut rapidement grimper. Ce n’est malheureusement pas votre modeste retraite qui va vous permettre de financer ce chantier. Heureusement, il existe des aides pour faire baisser la douloureuse.MaPrimeAdapt’Pour favoriser le maintien à domicile des seniors, un nouveau dispositif baptisé MaPrimeAdapt’ verra le jour au 1er janvier 2024. Parmi les travaux éligibles, citons la mise en place de barres d’appui, la pose de revêtements antidérapants, l’installation d’une douche à l’italienne… Inspiré de MaPrimeRénov’, il accompagnera les personnes âgées qui ont besoin d’adapter leur habitation au vieillissement. Pour en savoir plus, consultez cet article.Les aides à la rénovationVous envisagez d’installer un système de chauffage plus performant et/ou de revoir l’isolation de votre maison ? Pour diminuer le coût des travaux de rénovation énergétique, vous pouvez compter sur un large éventail d’aides comme MaPrimeRénov’, l’écoprêt à taux zéro et les chèques énergie.Le viagerBesoin d’un coup de pouce financier pour payer tous ces travaux ? Le viager vous permet de monétiser votre logement tout en restant propriétaire. Vous pouvez continuer à vivre chez vous et percevoir un complément de revenus appréciable.Bon à savoir : Est-il préférable d’installer des w.-c. rehaussés avec barre d’appui ou un rehausseur de w.-c. avec barre escamotable ? Être bien conseillé vous permettra d’éviter des travaux et des frais inutiles. Contactez un centre d’information et de conseil sur les aides techniques (CICAT) pour obtenir des conseils avisés pour aménager votre logement en cas de perte d’autonomie. Pour en savoir plus, rendez-vous dans un CICAT proche de chez vous.SOURCE : SUPERIMMO

Êtes-vous incollable sur le DPE ?

Qui peut réaliser un DPE ?On trouve en ligne de nombreux sites qui permettent d’évaluer la performance énergétique de son bien. Mais seuls les diagnostiqueurs immobiliers certifiés sont aptes à réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) dont les résultats pourront être utilisés pour la vente ou la location.Ces professionnels reconnus par l’État ont suivi une formation et doivent appliquer la méthode définie par le gouvernement. Ils doivent en plus posséder une assurance professionnelle.La profession de diagnostiqueur et la réalisation des DPE sont très réglementées. Un diagnostiqueur qui travaille sans certification ou un propriétaire qui fait appel à un professionnel non agréé encourent une amende de 1 500 euros. Pour être sûr d’embaucher une personne avec toutes les qualifications requises, il est conseillé de passer par l’annuaire des diagnostiqueurs immobiliers certifiés mis en place par le ministère de la Transition écologique.Combien coûte un DPE ?Contrairement aux frais de notaire, le coût du DPE n’est pas réglementé par l’État. Les diagnostiqueurs fixent librement leurs tarifs. Le prix dépend de l’entreprise, de la région, mais aussi du type de logement (maison ou appartement) et de la superficie. Comptez 100 euros pour un studio et 250 euros pour une maison individuelle.Quels sont les logements concernés par le DPE ?Le DPE est obligatoire lorsque vous proposez un logement à la vente ou à la location. Mais seuls les locaux d’habitation durables sont concernés. La loi prévoit des exceptions pour :les constructions provisoires d’une durée d’utilisation inférieure à deux ans ;les bâtiments indépendants dont la surface au plancher est inférieure à 50 m² ;les bâtiments ou parties de bâtiments résidentiels qui sont destinés à être utilisés moins de quatre mois par an.Les autres biens, neufs ou anciens, doivent être évalués. L’annonce de mise en vente ou de mise en location doit obligatoirement mentionner les étiquettes énergétiques et climatiques du logement.Quelle est la durée de validité d’un DPE ?Les DPE nouvelle version sont valables pendant dix ans. Mais ceux effectués avant la réforme et le 1er juillet 2021 ont une durée de vie plus limitée :les DPE faits entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 étaient valables jusqu’au 31 décembre 2022.les DPE faits entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 sont valables jusqu’au 31 décembre 2024.Rien ne vous empêche de demander un nouveau diagnostic, même si l’ancien reste légalement valable. C’est même fortement recommandé si vous mettez votre maison en vente après avoir fait des travaux d’isolation ou si vous mettez à la location un appartement que vous avez rénové.Quand le vendeur doit-il remettre le DPE à l’acheteur ?Lorsque vous achetez un appartement ancien, le DPE doit être remis par le vendeur en même temps que l’ensemble des diagnostics techniques, lors de la signature de la promesse ou du compromis de vente.Mais, lorsque vous acquérez un bien neuf ou en vente en l’état de futur achèvement (VEFA), le DPE vous est transmis au plus tard lors de la livraison. En effet, les promoteurs ne peuvent pas faire intervenir les diagnostiqueurs avant. Il faut attendre que l’appartement ou la maison soient terminés pour décrire le logement et évaluer sa future consommation de gaz et d’électricité.Vous aimeriez connaître l’étiquette énergie de votre propriété avant d’acheter ? Les maisons et les appartements vendus neufs ou en VEFA répondent aux dernières normes de construction : la RT2012 (réglementation thermique 2012) ou la RE 2020 (réglementation environnementale 2020). Ces réglementations vous garantissent une étiquette A, B ou C.Peut-on attaquer le diagnostiqueur en cas d’erreur ?Depuis le 1er juillet 2021, le DPE est devenu un document obligatoire et opposable. Les locataires et les acheteurs peuvent se retourner contre les bailleurs et les vendeurs s’ils constatent que les informations transmises dans le diagnostic sont fausses ou qu’il manque des éléments. Ils pourront par exemple réclamer une baisse du loyer ou du prix de vente.Les propriétaires et les promoteurs, à l’initiative du DPE, peuvent eux demander des comptes à l’entreprise certifiée. En cas d’erreur ou de manquement, ils pourront poursuivre la société devant un tribunal.Source : Superimmo

Maison individuelle : le profil des ménages bâtisseurs

La maison individuelle est le rêve de nombreux Français. Qui sont ceux qui le concrétisent et à quel prix ? Où posent-ils leurs valises ? Le ministère de la Transition écologique a mené l’enquête. En 2022, 137 000 projets de construction de maisons individuelles ont reçu le feu vert de la mairie. C’est entre 30 et 50 ans que la part de ménages construisant leur maison est la plus importante. Elle représente 53 %. Il s’agit principalement d’employés et de cadres. La plupart des ménages (63 %) ont fait appel à un constructeur de maisons individuelles. Une petite part (5 %) est uniquement passée par un architecte. Adeptes du proverbe « On n’est jamais mieux servi que par soi-même », les 22 % restants ont réalisé les travaux eux-mêmes. Côté prix, ces ménages ont dépensé en moyenne 293 400 € pour bâtir leur habitation, soit 8 % de plus qu’en 2021. Parmi cette somme, un tiers environ était consacré à l’achat du terrain. Ce dernier fait environ 980 m2, alors que la maison elle-même a une superficie moyenne de 121 m2.Source : Superimmo - revue de l'immo N°203 du 22 décembre 2023

Copropriété : Top 3 des raisons de conflits entre voisins

À l’approche de la Fête des voisins, qui s'est déroulée le 31 mai dernier, Matera, spécialiste des nouvelles solutions de gestion immobilière en France, dévoile dans une étude en collaboration avec l’IFOP le top 3 des raisons de conflits de voisinage.1 copropriétaire sur 4 déclare avoir des conflits avec ses voisinsD’après une étude IFOP menée en collaboration avec Matera, 25% des copropriétaires interrogés, soit 1 copropriétaire sur 4, déclarent avoir des conflits avec le voisinage. Parmi les situations à l’origine des conflits, on retrouve dans le top 3 : les nuisances sonores (53% des copropriétaires interrogés), les tapages nocturnes (36% des copropriétaires interrogés) : il s’agit d’une nuisance sonore qui a lieu entre 22h et 7h du matin et le stationnement gênant (21% des copropriétaires interrogés).Suivis de près par le mauvais entretien des parties communes (20%) qui semble semer le désordre dans les relations entre voisins ou encore les odeurs désagréables comme les déchets, les poubelles ou le barbecue (15%).Apprendre à mieux connaître ses voisins, la clé pour moins de conflits de voisinage ?Malgré ces chiffres, 56% des copropriétaires déclarent connaître assez bien leurs voisins et 1 copropriétaire sur 2 souhaiterait même approfondir ses relations de voisinage. Une solution qui pourrait pallier les conflits de voisinage.Pour la société Matera, qui s’est fait connaître avec le modèle de gestion coopérative de la copropriété, le syndic coopératif permet justement de resserrer les liens avec ses voisins :“Gérer sa copropriété en syndic coopératif permet non seulement plus de transparence et plus d’efficacité mais également plus de convivialité dans l’immeuble. Depuis 7 ans que nous nous sommes lancés, nous avons plein de témoignages de copropriétés qui ont mis en place des choses fantastiques dans leur immeuble, comme une expo de street-art dans les parties communes à Argenteuil, une copropriété sur l’Île-Saint-Denis, qui vit en habitat participatif ou encore une copropriété à Angers qui organise régulièrement des concerts acoustiques avec des artistes locaux ! Ce genre d’initiatives renforce les liens de voisinage dans la résidence et réduit considérablement les conflits. Et chez Matera, nous sommes persuadés que c’est l’un des vecteurs pour bien vivre dans son logement”, déclare Raphaël Di Meglio, Président de Matera.Source : MY SWEET IMMO

Immobilier de luxe : des acheteurs plus exigeants

L’immobilier haut de gamme n’échappe pas à la crise. Au premier trimestre 2024, l’activité a baissé de 7 % et les prix ont dévissé de 3 % par rapport au premier trimestre 2023. Désormais, ce sont les acheteurs qui ont le dessus. En position de force, ceux qui achètent sans contracter un crédit n’hésitent pas à négocier les prix. Les acheteurs sont devenus plus exigeants sur le prix, mais aussi sur la qualité du bien. Ils privilégient les logements clés en main, se détournant de ceux nécessitant des travaux. Dans le marché du haut de gamme, les biens rares et très luxueux meublés et décorés par des architectes tirent leur épingle du jeu.Source : Superimmo - revue de l'immo N°219 du 10 mai 2024

Le permis de louer gagne en popularité

Pour lutter contre l’habitat indigne et les marchands de sommeil, de nombreuses communes françaises ont décidé d’appliquer le permis de louer sur toute ou une partie de leur territoire. Quelle implication pour les bailleurs ? Cela dépend de la formule choisie par la commune. Ils doivent soit fournir une déclaration de mise en location à la mairie (DML) dans les 15 jours après la signature du bail, soit renvoyer une autorisation de mise en location (APML) à la mairie avant de louer. Ce dispositif est actuellement en vigueur dans 550 communes françaises environ : Rouen, Lille, Marseille, Bordeaux, Mantes-la-Jolie (Yvelines), Meaux (Seine-et-Marne), etc. Son efficacité dépend en grande partie des moyens mis en œuvre par la commune pour contrôler son application.Source : Superimmo - Revue de l'immo n° 218 du 03 Mai 204

La petite piscine gagne en popularité

L’été approche à grands pas, réveillant chez de nombreux Français l’envie de posséder une piscine à la maison. Avant de la faire construire, il est indispensable de déterminer ses caractéristiques, notamment sa taille. Sans surprise, celle-ci influence fortement le prix. Ainsi, une piscine de 26 m2 avec une profondeur de 1,5 mètre coûte en moyenne 25 000 euros, soit le prix d’une petite voiture citadine. Mais ce n’est pas tout ! Les piscines de plus de 10 m2 sont imposables à la taxe d’aménagement et doivent donc être déclarées au fisc, sous peine de recevoir une amende. Ce coût représente un frein pour de nombreux ménages, les poussant à se tourner vers des modèles de moins de 10 m2. Ces bassins ont de plus en plus la cote chez les Français, mais le prix n’est pas la seule raison de cet engouement. La construction d’une grande piscine est soumise à l’obtention d’un permis, permis que de plus en plus de maires refusent de délivrer, notamment en raison de la sécheresse. Ceux qui décident de mener à bien ce projet sans avoir obtenu l’aval de la mairie s'exposent à une amende très salée.Source : Superimmo - Revue de l'immo n° 215 du 12 avril 2024

Immobilier : Action Logement lance une garantie sur les prêts délivrés aux bailleurs pour développer du LLI

Le développement du logement location intermédiaire est un axe stratégique pour Action Logement afin d’offrir des logements de qualité, durables et abordables aux salariés.Le groupe paritaire l’a confirmé récemment en exprimant son soutien au « Pacte pour le développement du Logement Intermédiaire » qu’il a signé le 20 mars 2024, avec l’État, CDC Habitat, l’Union sociale pour l’habitat, les entreprises sociales pour l’habitat, Procivis, les Coop’HLM, la FEI (Fédération des entreprises immobilières), la Rafp (retraite additionnelle de la fonction publique) et France Assureurs.Une offre pour développer le logement intermédiairesPour développer davantage de logements intermédiaires et accompagner l’ensemble des bailleurs (ESH, OPH, Coopératives, SEM, SAC…) dans leur effort de construction d’une offre nouvelle répondant aux besoins des actifs, Action Logement Services a décidé de proposer une garantie aux prêts délivrés par la Banque des Territoires.Annoncée dans le cadre du Pacte pour le Logement Intermédiaire signé le 20 mars dernier, cette caution portera sur 600 millions d’euros d’emprunt soit près de 4 000 logements intermédiaires, , au plus près des bassins d’emploi. Dès fin avril, un Appel à Manifestation d’Intérêt sera lancé auprès des bailleurs. La qualité de garant marque pour Action Logement une nouvelle offre dans son rôle de financeur du logement abordable.Source : MY SWEET IMMO

La cour des Comptes sévère avec les aides à la rénovation

On est loin du compte ! C’est le constat sans appel tiré par la Cour des comptes dans son rapport annuel publié ce mardi. Les logements ne sont pas adaptés pour faire face aux risques de réchauffement climatique. L’institution pointe notamment du doigt MaPrimeRénov’, dispositif qu’elle juge peu efficace. Et pour cause ! Le nombre de travaux de rénovation financés par MaPrimeRénov’ ne cesse de chuter, malgré une augmentation du budget alloué. Les rénovations globales représentent quant à elles seulement 3 % des surfaces rénovées. En cause ? La complexité du parcours pour accéder aux aides, le reste à charge encore trop élevé pour les ménages et les arnaques à la rénovation. Entré en vigueur en janvier 2024, le dispositif réformé, favorisant les rénovations globales au détriment des travaux isolés, a été un véritable flop, entraînant une chute des demandes d’aides de 40 % en janvier et février. Pour redonner un coup de fouet au dispositif, le gouvernement a décidé de faire marche arrière, annonçant le retour des aides pour les monogestes. Les décrets seront publiés d’ici le mois de mai. Affaire à suivre !Source : Superimmo - revue de l'immo n° 211 du 15 mars 2024

Les taux poursuivent leur cycle baissier

Bonne nouvelle pour ceux qui ont un projet d’achat immobilier ! Les taux reculent encore. Ils se trouvent désormais sous la barre des 4 %. En février, les ménages ont décroché un taux moyen de 3,99 % pour un prêt étalé sur 25 ans. Ce taux chute à 3,90 % pour un emprunt sur 20 ans et à 3,79 % pour un crédit de 15 ans. Cette décrue sera-t-elle suffisante pour relancer la production de crédits et le nombre de prêts accordés, en chute libre de 40,8 % et 35,8 % sur un an, respectivement ? Rien n’est moins sûr ! Avec les taux actuels, la capacité d’emprunt des ménages reste toujours bien inférieure à décembre 2022. Il faudrait que les prix de l’immobilier baissent de 17,7 % pour que les candidats à l’achat puissent emprunter la même somme qu’à cette époque. Selon l’Observatoire Crédit Logement CSA, les taux moyens pourraient atteindre 3,25 % d’ici décembre. Affaire à suivre !Source : Superimmo - revue de l'immo n° 210 du 8 mars 2024

DPE : comment recalculer votre étiquette à l’aide du simulateur du gouvernement ?

Un simulateur disponible sur le site de l’Observatoire DPE-Audit de l’Agence pour la transition écologique (Ademe) vous permet devérifier si l’étiquette de votre diagnostic de performance énergétique (DPE) évolue avec la mise en œuvre du changement de calcul opéré par le gouvernement. Comment ? Suivez le guide.Où trouver ce simulateur ? Ce simulateur est disponible depuis ce mardi 13 février depuis la page d’accueil du site de l’Observatoire DPE-Audit de l’Ademe : observatoire-dpe-audit.ademe.frAttention, pour que cette adresse vous renvoie correctement vers le site, il ne faut pas la précéder de « www. » comme c’est l’usage habituellement. Il est nécessaire aussi de vous munir de votre numéro unique de Diagnostic de performance énergétique (DPE), inscrit en haut à droite du rapport remis par votre diagnosticien. Il est composé de 11 chiffres et 2 lettres.Comment vérifier si son logement change de note ? Vous n’avez pas besoin de faire appel à un professionnel ou à votre diagnosticien et pouvez le faire vous-même gratuitement. À vous d’inscrire votre numéro unique de DPE à partir de la page d’accueil du site de l’Observatoire. Sur les pages des DPE concernées par la correction, le simulateur émet alors automatiquement la nouvelle évaluation de votre étiquette de performance énergétique.Combien de biens sont concernés ? Ce sont 140 000 logements classés F et G (dits passoires thermiques) de moins de 40m2 qui devraient, selon les estimations du ministère de la Transition énergétique quitter leur statut de passoires. Cela représente 15,3 % du parc concerné (de 911 430 logements). Et si mon logement a une étiquette B, C, D, ou E… Suis-je concerné ? Oui ! L’étiquette DPE de votre logement peut bénéficier, elle aussi, d’une meilleure notation. Selon les estimations du ministère toujours, les petits logements (moins de 40 mètres carrés) classés C par exemple devraient ainsi être plus nombreux et grimper à plus de 733 000 au lieu de 504 000 avant la modification de ce mode de calcul. Au total, ce sont 3,32 millions de petits logements qui potentiellement, pourraient voir leur étiquette améliorée. Pourquoi le gouvernement procède-t-il à ce changement de calcul ? Comme l’a indiqué Christophe Béchu dans nos colonnes, il s’agit de remédier à un biais dans le mode de calcul du DPE, déjà modifié en 2021. « On s’est rendu compte que plus la surface d’un logement est petite, plus la part de l’eau chaude sanitaire pèse sur son classement, sans lien réel avec le nombre d’occupants. Cela aboutit à ce que plus de 27 % des très petits biens, ceux de moins de 40 mètres carrés, soient considérés comme des passoires, ce qui ne reflète pas la réalité. » Ces petites surfaces sont en effet souvent équipées de ballons d’eau chaude supérieurs aux besoins et à la consommation réelle de leurs occupants, ce qui tronque leur note de DPE. Est-il possible de télécharger immédiatement ma nouvelle attestation ? Non, il va falloir être patient. Le gouvernement effectue une modification d’ordre réglementaire qui nécessite un arrêté, signé du ministre de la Transition écologique. En cours de rédaction, cet arrêté devrait être soumis à consultation dès cette semaine pour une entrée en vigueur fixée au 1er juillet 2024, après sa parution au Journal officiel. « Nous ne voulons pas laisser les propriétaires attendre l’application de cet arrêté avec un grand point d’ interrogation sur la note de leur logement », justifie le ministère. Le simulateur de l’Ademe fournit une évaluation, à ne pas confondre avec l’attestation officielle, qui elle, ne pourra être générée en ligne qu’à compter du 1er juillet. En attendant, si votre étiquette évolue, vous pouvez toujours imprimer ou télécharger l’évaluation mise à jour par l’Ademe à partir de son site. Cela vous paraît trop compliqué ? Besoin d‘aide ? Vous pouvez toujours vous tourner vers le diagnosticien qui a réalisé votre DPE pour qu’il effectue lui-même cette opération. « Je veux bien aider mes clients mais je crains d’être très vite submergé », anticipe déjà Seydi Eren, cofondateur de la société Diagadom, qui craint au passage que ce correctif ait un impact négatif et « décrédibilise le travail des diagnosticiens ».Source : Le Parisien

Immobilier : Ce que pensent les notaires du marché en 2023 et 2024

État du marché immobilier : tendances généralesAu début de 2023, le marché immobilier français a connu une période singulière, qualifiée de « soldes d’hiver ». Cette phase a été marquée par un contraste notable entre les attentes élevées des vendeurs et les réalités du marché, caractérisées par une augmentation des coûts de crédit et une baisse d’activité.Cette conjoncture a engendré une pression accrue pour la négociation, reflétant à la fois une tension sur le marché, et une opportunité pour les acheteurs. Malgré une apparente stabilité dans le niveau des transactions, une augmentation de la dette immobilière des ménages a été observée, couplée à des anticipations d’une baisse d’activité. Néanmoins, en dépit de ces défis initiaux, des signes de reprise et de stabilisation de l’activité ont commencé à émerger, offrant une lueur d’optimisme dans un contexte par ailleurs incertainL’activité : les fluctuations du marché par trimestrePremier trimestre : l’année a commencé de manière modérée, marquée par une baisse d’activité mais des prévisions optimistes d’un renversement de la situation. Cela s’est traduit par une stabilisation des transactions, malgré une augmentation de la dette immobilière des ménages.Deuxième trimestre : un « atterrissage en douceur » a été observé. Les négociateurs, bien que prudents, ont montré un certain optimisme, anticipant un marché plus équilibré entre vendeurs et acquéreurs. Cette période a vu une réapparition des négociations sur les prix et une légère amélioration de l’activité.Troisième trimestre : la reprise du marché immobilier s’est confirmée, avec une augmentation notable de l’activité, surtout dans les départements côtiers et montagneux. Cette période a été caractérisée par un regain d’intérêt pour l’immobilier, malgré le durcissement des conditions de prêt.Quatrième trimestre : le marché a fait face à des défis continus, avec une légère reprise dans certaines régions, mais une baisse d’activité en dehors des zones touristiques. La rigidification des conditions de prêt a également eu un impact notable.Évolution des prix : pression baissière et signes de reprise2023 a été une année charnière pour les prix immobiliers en France. Dès le début de l’année, une pression baissière s’est manifestée, principalement due à l’augmentation des taux d’intérêt et à une inflation soutenue, ce qui a réduit la capacité d’achat des ménages. Une analyse plus poussée révèle des différences régionales significatives.Combien vaut mon bien ?Dans les grandes métropoles, les prix ont résisté, soutenus par une demande constante et un attrait pour des biens de qualité. En revanche, les zones périurbaines et rurales ont vu une baisse plus marquée des prix, exacerbée par une offre excédentaire et un moindre intérêt des acheteurs. La baisse des prix s’est étendue également au marché des terrains, où une surabondance d’offres a entraîné une diminution des valeurs. Vers la fin de l’année, une légère reprise s’est amorcée dans certaines régions, signe d’un ajustement progressif du marché aux nouvelles réalités économiques.Les conseils des notaires : stabilité et prudenceLes notaires, acteurs clés du marché immobilier, ont adapté leurs conseils aux tendances observées.En 2023, la majorité des notaires ont recommandé de vendre avant d’acheter, en profitant de la baisse des prix pour améliorer la localisation ou le confort des biens acquis.Ils ont souligné l’importance de vendre dans les zones à faible demande et d’acheter dans les régions où les prix étaient plus stables ou en hausse, tout en étant prudents sur les prévisions à long terme.Dans certaines régions privilégiées, les notaires ont maintenu un conseil à l’achat, anticipant une stabilisation des prix.Les perspectives pour 2024En 2024, le marché immobilier devrait connaître une évolution plus stable. Les experts d’Immonot.com prévoient une reprise modérée de l’activité, sous réserve de l’évolution des conditions économiques globales. L’intérêt pour des biens de qualité dans des emplacements privilégiés devrait rester fort.Cependant, cette reprise dépendra fortement des politiques monétaires et des taux d’intérêt. Le marché devra également s’adapter à de nouvelles réalités, telles que les changements dans les comportements d’achat et les préférences des consommateurs.L’année 2023 a été une période de transition et d’adaptation pour le marché immobilier français. Les fluctuations observées témoignent de la sensibilité du marché aux facteurs économiques externes.En 2024, les acteurs du marché, y compris les acheteurs, les vendeurs, et les professionnels, devront continuer à naviguer dans un environnement en évolution, en accordant une attention particulière aux tendances économiques et aux évolutions politiques.La flexibilité et l’adaptabilité resteront des compétences clés pour réussir dans ce secteur en constante évolution.Source : Mysweetimmo

Le DPE, un argument de poids à la montagne

Vous souhaitez investir dans un chalet à la montagne ? Avant de signer le compromis, vérifiez l’étiquette énergétique du bien. Dans les zones montagneuses, les passoires thermiques sont légion. Environ un tiers des logements sont classés F ou G. À Châtel et à La Clusaz, on dépasse même les 50 % ! L’idée n’est pas de fuir ces passoires thermiques, mais de bien en prendre en compte les menaces qui planent sur ce type de biens lors de l’achat. Loués en tant que meublés touristiques, ils échappent encore aux restrictions locatives imposées par la loi Climat et Résilience. Même si une proposition de loi prévoit d’élargir les contraintes de rénovation aux meublés touristiques, elle épargne — pour l’instant — les logements montagnards. Cela ne suffit pas à rassurer les investisseurs. Nombre d’entre eux tiennent compte du risque d’obligation de rénovation énergétique au moment de l’achat. À tel point que le diagnostic de performance énergétique (DPE) est devenu un véritable argument de négociation. Le différentiel entre un bien à rénover et un logement rénové peut atteindre 20 %. Et pour cause ! À la montagne, le coût pour rénover une passoire thermique fait mal au portefeuille de l’investisseur. Il faut compter environ 500 à 600 euros du mètre carré pour une rénovation globale. C’est en moyenne 30 % plus cher qu’en plaine. La raison ? Le prix des matériaux, mais aussi les conditions d’accès difficiles et le coût de la main-d’œuvre en montagne.Source : Superimmo - Revue de l'immo N°208 du 09 Février 2024

Enfin, les taux fléchissent !

C'est la petite révolution du moment pour les emprunteurs : les taux de crédit immobilier commencent à baisser, s'établissant en moyenne à 4 % pour les prêts sur 20 ans. Ces nouvelles conditions offrent des perspectives plus favorables pour les acheteurs, avec des offres encore plus avantageuses pour les profils les plus attractifs. Il est possible que cette diminution des taux se prolonge dans les mois à venir. Affaire à suivre !Source : SUPERIMMO - Revue n° 206 du 26 Janvier 2024

Aides à la rénovation : un nouveau parcours pour les rénovations globales

Du côté des aides à la rénovation, l’accent est mis, en 2024, plus que jamais sur les rénovations globales. MaPrimeRénov met en avant un nouveau dispositif d’accompagnement baptisé MonAccompagnateurRénov (MAR), maintenant passage obligé pour qui veut bénéficier du parcours rénovation d’ampleur. Cet « accompagnateur » a pour mission de guider de A à Z les ménages dans leurs travaux, tout au long du projet. Il pourra être un professionnel agrée par l’ Anah (Agence nationale de l’habitat), un architecte ou un opérateur spécialisé. La liste par régions des interlocuteurs vient d’être mise en ligne. Les MAR participeront à l’objectif du Gouvernement de 200 000 rénovations globales en 2024, un chiffre qui laisse les professionnels dubitatifs. Dès juillet, les passoires thermiques (classées F et G) auront l’obligation de passer par ce nouveau parcours d’accompagnement. L’objectif de cette rénovation multi-gestes est de leur faire gagner 2 lettres au DPE. Et pour savoir à quoi vous avez droit, rendez-vous ici pour la marche à suivre.Source : Superimmo - Revue de l'immo n° 204 du 12 Janvier 2024